Comment devenir cuisinier auto entrepreneur ?

Devenir auto-entrepreneur cuisinier constitue un rêve pour plusieurs amoureux de l’art culinaire. Et pour cause, le choix de cette carrière offre bien des avantages. Étant maître de ses honoraires et de ses missions, le cuisinier peut vivre de sa passion. De plus, c’est un excellent moyen pour faire connaître son talent.
Toutefois, atteindre ce niveau d’autonomie demande de la persévérance et aussi d’avoir les bonnes informations. Si vous êtes à la recherche de ces renseignements fiables pour vous lancer, vous êtes ici à la bonne adresse. Dans cet article, découvrons ensemble tout ce qu’il faut savoir sur le métier de cuisinier et les astuces pour prendre le tablier d’auto-entrepreneur cuisinier.

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Les missions du cuisinier

Maniant à la fois poêle et couteau, l’auto-entrepreneur cuisinier a pour mission de préparer des entrées, des plats et des desserts qui feront le bonheur de ses clients. Pour cela, il choisit les produits adaptés à leur élaboration, puis réalise leur cuisson dans les règles de l’art. C’est grâce à ce travail que les clients peuvent se régaler au restaurant.
Un cuisinier est aussi une personne créative qui travaille à améliorer la carte de son restaurant. De ce fait, il conçoit lui-même les menus en proposant des plats variés. Et parce que l’esthétique est importante en gastronomie, le professionnel met un point d’honneur à la présentation de ses plats.
Respecter les normes de sécurité et d’hygiène fait partie des responsabilités du cuisinier. Donc, il s’assure que ses préparations n’auront aucun risque pour les clients. C’est aussi une règle primordiale pour réussir en tant qu’auto-entrepreneur cuisinier.

Les formations disponibles pour devenir cuisinier

Afin d’être cuisinier professionnel, il est nécessaire de suivre un apprentissage adéquat pour connaître les principes et les règles du métier. La formation CAP cuisine reste l’une des plus accessibles : elle permettra à l’employeur de s’assurer que vous êtes aptes à travailler derrière les fourneaux. Il est aussi possible de prétendre aux formations suivantes :

  • Un BEP Hôtellerie-Restauration, option cuisine ;
  • Un bac technique en hôtellerie ;
  • Un bac professionnel en restauration ;
  • Un BTS en hôtellerie-restauration, option art culinaire, art de la table et du service, obtenu dans une école de cuisine.

Ces formations permettront d’avoir le profil de candidats recherché par les restaurants. De plus, un cuisinier peut à loisir se spécialiser dans la pâtisserie, le développement de sauces, etc.

Les salaires du cuisinier

Pour les professionnels de la cuisine, le salaire dépend du nombre d’années d’expérience et des fonctions qu’ils doivent assumer. Un commis de cuisine avec 3 années d’expérience par exemple peut être rémunéré entre 1 600€ et 2 000 € brut par mois. S’il parvient à devenir chef de partie ou second, son salaire peut aller jusqu’à 3 000 € brut par mois.
Quand on devient chef, par contre, on a droit à une fourchette de 2 000 € à 5 000 €. À ce stade, le salaire dépend surtout de votre réputation et des étoiles que vous avez gagnées dans votre carrière. Certains cuisiniers connus parviennent à atteindre jusqu’à 10 000 € par mois. Il est possible d’obtenir davantage de gains en devenant auto-entrepreneur cuisinier.

Les débouchés du cuisinier

Pour trouver sa place dans cet univers de goûts et d’odeurs, il suffit d’être passionné. En effet, ce ne sont pas les débouchés qui manquent, car la demande en professionnels de la restauration est forte. De ce fait, en ayant une bonne base vous pourrez trouver une place dans un restaurant, une pâtisserie, une brasserie, etc.
C’est ensuite la compétence et l’expérience qui aident à gravir les échelons vers les postes mieux payés. On débute généralement en tant que commis de cuisine, le poste le plus bas, puis demi chef de partie quand on a fait ses preuves. Par la suite, on obtient la casquette de chef de partie qui consiste à être responsable d’un type de plats, les viandes ou les entrées par exemple. Les postes de second et, plus tard, de chef cuisinier viennent boucler cette hiérarchie. Pour y arriver, il faut entre 8 à 10 années d’expérience.
Réussir en tant qu’auto-entrepreneur cuisinier nécessite d’avoir passé toutes ces étapes avec succès. Chacune d’elles permet de diversifier son répertoire de recettes et d’obtenir une expérience qui fera le plaisir des clients.

Devenir cuisinier en auto-entrepreneur, comment faire ?

Connaître les démarches à suivre pour réussir son projet d’entrepreneuriat est important. Voici des étapes fondamentales à suivre avant de se lancer en tant qu’auto-entrepreneur cuisinier.
La première étape consiste à effectuer une étude de marché. Cette étape est importante pour évaluer le potentiel commercial de votre activité. Pour ce faire, il convient d’analyser les besoins de la population ainsi que la concurrence déjà présente. Puis il faut identifier les solutions que l’on peut mettre en œuvre pour répondre aux besoins de la clientèle.
Deuxièmement, il faut se faire enregistrer. Il est nécessaire d’enregistrer son activité pour pouvoir bénéficier des avantages d’un statut légal et réglementaire. Après avoir déclaré son activité, il faut se faire enregistrer au Registre de commerce et des sociétés (RCS). En dehors de ces formalités, une fois son entreprise ouverte, l’auto-entrepreneur cuisinier paie régulièrement ses cotisations et déclare ses revenus.
La troisième étape : se conformer aux règles d’hygiène. La qualité des services d’un cuisinier ne se mesure pas qu’au goût de ses plats. En effet, elle se remarque aussi au soin qu’il accorde à son espace de travail. Peu importe la nature et le lieu de ses services, l’auto-entrepreneur cuisiner respecte les règles liées à la chaîne du froid, la gestion des déchets, le nettoyage des équipements, etc.
Quant à la dernière étape, elle consiste à souscrire des assurances et garanties professionnelles. Du fait de son activité, l’auto-entrepreneur cuisinier fait courir des risques à ses clients, par exemple des allergies alimentaires. Souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle permet de couvrir ces dommages, qu’ils soient matériels ou physiques.
Une carrière d’auto-entrepreneur cuisinier constitue une bonne occasion de révéler son talent et de créer sa propre identité en art culinaire. C’est aussi un moyen d’arrondir ses fins de mois. Enfin, compte tenu de la facilité avec laquelle il est possible de créer son entreprise, il s’avère avantageux de devenir cuisinier en auto-entrepreneur.